La formation professionnelle a le vent en poupe

Olivier JAN, vous êtes le Directeur commercial de l’organisme de formation SIPCA spécialiste de la formation de Formateur

 

Pouvez- vous nous présenter SIPCA en quelques mots ?

SIPCA est un organisme de formation spécialiste de la formation aux métiers de la formation. Les métiers de Formateur ou de Formateur-Consultant sont par exemple dans l’ADN de Sipca depuis plus de 60 ans, ce qui nous a permis d’anticiper leurs évolutions et de construire une offre de formations certifiantes très spécifique et aujourd’hui unanimement reconnue sur le marché.

Depuis 2017, SIPCA fait partie du groupe YNOV qui est le leader des formations initiales autour des métiers du numérique, ce qui nous permet d’opérer des synergies pédagogiques et de déployer progressivement nos parcours de formations au sein des Campus du groupe, à Paris et en régions.

La plupart des formations SIPCA est proposée en format présentiel ou mixte mais certaines formations sont aussi disponibles en format full-distanciel.

Au-delà du format, nos formations doivent respecter nos fondamentaux :

Le premier point c’est que nos formations sont pensées pour que chaque bénéficiaire vive une expérience d’apprentissage personnalisée en s’appuyant sur l’expérimentation et la pratique, et ce principe est valable quelque-soit le format de la formation, en présentiel, à distance ou mixte.

Le second point, c’est de toujours privilégier les relations humaines aux processus automatisés que ce soit en amont et durant toute la formation…, vivre une formation chez Sipca, c’est se rencontrer, partager, interagir.

Quelles sont vos types de clients / stagiaires ?

Nos différentes thématiques de formation nous permettent de viser un public de professionnels de la formation (Formateurs, Ingénieur pédagogique, Concepteur, Consultant formation, directeur pédagogiques) ainsi que des experts métiers souhaitant devenir formateur occasionnel ou opérer une reconversion. Nos formations sont proposées en format Inter-entreprise ou en intra auprès des entreprises, des organisations et des organismes de formation.

Enfin nous considérons que la diversité est un formidable atout favorisant l’apprentissage, la créativité, l’innovation et la performance. Elle est une composante essentielle de l’ADN de Sipca présente aussi bien au sein des équipes de collaborateurs et de formateurs-consultants que dans les groupes d’apprenants composant chaque promotion : genre, âge, origine culturelle et sociale, profils multisectoriels…La diversité entraine une ouverture sur les autres, une démultiplication des échanges et la dynamique de groupe pour le bénéfice de tous

 

Comment procédez-vous pour sélectionner vos candidats ?

Tout d’abord, nous leur proposons de participer à notre Webinaire hebdomadaire pour un premier éclairage et un 1er échange avec les candidats pour les sensibiliser à l’exigence des parcours Sipca et à nos pré-requis.

Parallèlement, nous adressons à chaque candidat la présentation du programme de formation le plus adapté et lui demandons s’il souhaite se porter candidat de nous retourner un questionnaire de présélection renseigné. Il est ensuite reçu(e) en entretien individuel avec un responsable admissions au sein de notre Campus ou en visioconférence.

Cet entretien nous permet de mesurer la motivation des candidats ainsi que la cohérence de leur projet formation et professionnel en lien avec le référentiel de compétences visé.

Si le candidat est déclaré(e) admissible à la fin de cet entretien, sa candidature sera enregistrée et réservée jusqu’à confirmation de l’accord de financement.

Cette sélection n’est pas à sens unique, c’est toujours pour nous une fierté et une grande responsabilité d’être à la hauteur de vos attentes et de vous accompagner pour vous permettre de vous dépasser, de trouver votre propre voie menant au succès et à l’épanouissement et bien souvent de changer de vie !

Pour en savoir plus :

www.sipca-formation.com

SIPCA formation

12 rue Anatole France 92000 Nanterre

Tel. 0146051137

La nouvelle tendance des bureaux aménagés : les bureaux opérés

Les nouvelles tendances en matière de mobilier touchent aussi bien les domiciles que les bureaux. D’ailleurs, la grande majorité des chefs d’entreprises optent de plus en plus pour les bureaux opérés qui allient confort, solidité et modernité. Découvrez ici tout ce que vous devez savoir sur le bureau opéré.

 

Qu’est-ce que c’est qu’un bureau opéré ?

Le bureau opéré est un espace de travail innovant et privé qui permet de travailler dans de bonnes conditions. Semblable à l’espace de co-working, il vous permet de continuer à travailler dans un cadre bien équipé et aménagé. En effet, l’espace de travail a une influence non négligeable sur le devenir d’une entreprise. Pour que les employés se sentent à leur aise et motivés, le bureau opéré leur propose le matériel et l’espace qu’il leur faut.

Par ailleurs, les bureaux opérés sont des espaces privés et flexibles qui s’intègrent facilement au poste, peu importe sa taille. Très répandus après la pandémie, ils conviennent aux entreprises qui sont à la recherche d’espaces indépendants et qui souhaitent quitter l’opérationnel.

Pourquoi opter pour ce type de mobilier ?

Le bureau opéré offre de nombreux avantages aux particuliers comme aux professionnels. Entre autres, il permet principalement de gagner du temps et de travailler dans un espace privé adapté à vos besoins. Pour les entreprises en transition, cette solution offre un local de travail en attendant la fin des travaux. Ces bureaux flexibles permettent de garantir une certaine indépendance entre plusieurs équipes tout en valorisant la culture de l’entreprise.

Considéré comme un flex office, cet espace vous permet de profiter de plusieurs services. Vous aurez droit à un espace de bureau à un tarif appréciable. Tout est prêt à l’emploi. Certaines salles destinées à devenir des bureaux opérés sont conçues pour accueillir des employés par dizaines. Avec un bureau opéré, vous bénéficierez de :

  • d’une durée d’engagement flexible,
  • d’un équipement de dernière génération,
  • d’un bureau sur mesure,
  • d’un forfait internet haut débit et
  • de sièges confortables.

Le bureau opéré est une solution créative qui offre aux entreprises la possibilité de valoriser leurs actifs immobiliers tout en offrant aux employés un cadre de travail sain. Les collaborateurs qui font usage de ce type d’espace pour leurs activités sont relativement plus détendus et atteignent leurs objectifs avec efficacité.

Comment fonctionne le bureau opéré ?

Le bureau opéré est généralement accessible auprès des agences et des sociétés indépendantes. Ces sociétés spécialisées offrent des services locatifs donnant droit à des espaces de travail bien décorés pouvant accueillir un certain nombre d’employés ou de collaborateurs.

Pour avoir accès à un bureau opéré, vous devez signer un contrat auprès d’un prestataire de confiance. L’espace que vous pouvez occuper peut varier de 100 à 2800 m² environs. Vous disposez de tout ce dont vous avez besoin pour mener à bien votre activité. Les salles sont opérationnelles à tout moment. Vous pouvez travailler seul ou avec des équipes.

Une fois que vous avez signé le contrat, votre bureau privé est à votre entière disposition. Le coût varie en fonction de la durée et du nombre de postes dont vous aurez besoin. Toutefois, le prix moyen d’un bureau opéré sur le marché se situe entre 960 et 970 euros.

Nicolas Clément nous présente la marque BJT spécialisé dans les Bougies à façon / sur mesure

Bonjour Nicolas,

Vous êtes le directeur de BJT, Entreprise spécialisée dans la création de bougies décoratives et parfumées sur mesure pour les marques.

 

Pouvez-vous nous dire votre parcours et quelles sont vos capacités de production et packaging sur mesure.
Après des études supérieures en marketing et communication, j’ai rapidement compris que ces métiers n’étaient finalement pas pour moi.
J’ai eu l’opportunité de faire un changement assez radical, à savoir de passer d’un poste de responsable marketing dans une fabrication de literie à celui de responsable de production dans la même entreprise. Je me suis alors découvert une passion pour ce métier qui consiste à gérer, organiser, optimiser et fabriquer.
Quelques années plus tard, j’ai intégré une Savonnerie en tant que Responsable de Production et ce fût une expérience incroyable puisque j’ai participé au développement de cette entreprise pendant 10 ans.
C’est fort de cette longue expérience et avec l’envie d’entreprendre à mon tour, que j’ai rejoint Julie dans l’aventure de Maître-cirier et surtout dans l’élaboration de notre nouveau projet commun Confidences Provence.

Notre capacité de production est de 1500 bougies/jour pour le format standard de 180g.
Concernant le packaging sur mesure, nous avons des partenaires qui nous permettent de personnaliser des boîtes pour nos clients même sur des petites séries.

Pourquoi plus les bougies que les parfums ou l’encens ?

Les bougies allient le côté décoration et le côté senteurs et bien-être, d’où notre envie de fabriquer des bougies et pour être honnête, on trouve une satisfaction personnelle dans le fait de proposer à nos clients un produit qui contribue à créer une ambiance dans laquelle ils se sentent bien et apaisés

Quels types de produits sur mesure proposez-vous aux marques?

Nous proposons des bougies parfumées et des diffuseurs de parfums par capillarité avec une recette et un packaging sur mesure.

Quelles sont vos valeurs avec vos clients ?
Nous proposons à nos clients un accompagnement de proximité, puisque Julie et moi sommes leurs interlocuteurs directs, les prises de décisions s’en trouvent facilitées et les projets naissent rapidement.
L’approche humaine qui caractérise notre relation avec nos différents clients font que nous sommes aussi capable de sortir du cadre que nous avions définis. Par exemple, il n’est pas rare que nous décidions d’accompagner des nouvelles marques qui se lancent, simplement parce que nous y croyons, même si les quantités de démarrage sont en dehors de nos minimums de commande.

 

Késys, expert en solution de gestion financière (comm, paie, compta etc.), devient partenaire de Cegid et des logiciels de gestion Cegid SIRH

Grâce à ce partenariat solide avec Cegid, Kesys et ses consultants mettent leurs compétences à votre disposition pour définir les besoins, installer, paramétrer, déployer le logiciel Cegid SIRH / Paie et RH. Avec en sus la formation des collaborateurs pour une prise en main et une montée en compétences sur les logiciels Cegid.

« Avec sa plateforme 100% cloud, Cegid HR Ultimate apporte aux directions des ressources humaines des ETI toute la simplicité et la sécurité dont elles ont besoin dans la gestion de leur paie. Dans le contexte actuel, il est particulièrement important de savoir s’entourer d’un écosystème de partenaires de confiance qui apporte souplesse et réactivité aux client : c’est ce que nous avons décidé de faire en travaillant avec les partenaires qui nous rejoignent pour déployer Cegid HR Ultimate aujourd’hui », conclut Marc Bruzzo, directeur de la Business Unit HCM de Cegid.

Christophe Le Bris, Directeur Général Adjoint Kesys , nous parle du partenariat avec Cegid :

Kesys intégrant le programme de vente indirecte Cegid 2021 : Pourquoi ?

CLB : Cegid est un éditeur National , leader et reconnu dans les solutions de paie et RH pour MGE, Késys souhaitait depuis plusieurs années étoffer son offre de solutions dans ce domaine et cette cible.

Le partenariat avec Cegid : Quels bénéfices clients ?

CLB : Pour un client c’est de bénéficier de l’expertise et la proximité d’un partenaire comme Késys tout en ayant les garanties apportées par un éditeur leader sur son marché.

La solution Cegid HR Ultimate : qu’est ce qui vous a séduit ?

CLB : C’est une solution 100% SAAS , avec une large couverture fonctionnelle et métiers, construite aussi pour être intégrée par des partenaires tout en étant maintenue par l’éditeur au niveau infrastructure et le légal.

S’orienter vers Kesys : Quels avantages ?

CLB : Une structure à taille humaine apportant des services à la carte et un suivi individuel

Le mot de la fin :

CLB : Choisir la solution HR Ultimate avec Késys c’est la garantie de la réussite pour l’intégration de votre SI Paie / Rh, et d’un accompagnement de proximité en toute sérénité dans le temps.

S’inscrire en coworking : la bonne idée pour optimiser ses dépenses 2021

Le coworking constitue une alternative intéressante à la location d’un local professionnel. Il y en a de plus en plus en ile de france ou dans le grand Paris! En effet, il présente de nombreux avantages auprès des consultants indépendants. Ils bénéficient d’un agréable cadre de travail et de tout le confort d’un bureau. Ils ont accès à la connexion Wi-Fi et à de nombreux autres avantages.

Opter pour les espaces de travail partagés

Les bureaux à partager sont de plus en plus nombreux, notamment dans les grandes villes comme Lyon. Ces espaces peuvent être aménagés de différentes manières. La plupart d’entre eux proposent la location bureau. Les consultants indépendants ont la possibilité de travailler dans un bureau individuel ou en open space. Il existe aussi des espaces aménagés dans des cafés qui sont parfaits pour un entrepreneur en quête d’un lieu de travail insolite et authentique. Quoi qu’il en soit, ces espaces attirent différents types de travailleurs indépendants. Il leur est ainsi plus facile de faire de nouvelles rencontres, que ce soit des personnes évoluant dans le même secteur d’activité ou dans d’autres milieux. Il est donc plus facile de se créer un réseau professionnel.

    Optimiser les charges de dépense des entrepreneurs

La location de bureau dans un espace partagé présente un réel intérêt économique. Cette solution est pratique pour les entrepreneurs en freelance qui débutent leurs activités. En échange d’un loyer journalier, hebdomadaire ou mensuel, ils ont accès à des équipements de qualité. Beaucoup de consultants indépendants ne disposent pas du financement nécessaire pour procéder à leur acquisition. Il en va de même pour la connexion internet. Le loyer inclut l’accès illimité au réseau Wi-Fi de l’espace partagé. Souscrire un forfait auprès d’un fournisseur d’accès internet s’avère compliqué, notamment si les revenus des entrepreneurs ne sont pas encore stables. Certains espaces peuvent aussi proposer la mutualisation de certaines prestations telles que la comptabilité ou le secrétariat.

    Créer un équilibre entre la vie personnelle et la vie professionnelle

Il est souvent difficile de délimiter la frontière entre la vie personnelle et la vie professionnelle pour ceux qui travaillent chez eux. Ils ont tendance à prioriser l’une par rapport à l’autre. Cette situation finit par devenir une source de stress à long terme. Il est donc souvent préférable de travailler dans un espace partagé afin de mieux s’organiser.

Consultant informatique : réussir son passage en portage salarial

Première sélection d’entreprises de portage salarial sérieuses

Compte tenu de la complexité des frais de portage, les critères à prendre en compte pour faire une première sélection de société de portage salarial ne sont pas la commission de gestion (auquelle s’ajoute la plupart du temps d’autres frais). Les bons critères à retenir sont simples. En premier lieu, vous devez vous assurer de choisir une société de taille humaine (<400 salariés) qui connait parfaitement l’informatique. Puis, vous devez vous assurer que la société de portage salarial ne vous facturera pas de frais cachés (par exemple en disposant d’un label zéro frais cachés par la fedep’s). Enfin vous devez vous assurer que le feeling passe bien :  que le niveau de conseil est au rendez vous et que le conseiller connait parfaitement son sujet (quel taux facturer ? comptabilité, paie, protection sociale, prévoyance ?).

Comparer les simulations de salaires

Après avoir sélectionné 2 à 3 sociétés de portage, vous devez maintenant faire une comparaison chiffrée des différentes offres. Pour cela, vous devez demander des simulations de salaire avec des hypothèses identiques : facturation identique, frais pro identique, avantages identiques. Vous devez exiger une simulation réalisée avec le logiciel de paie de la société de portage.

Exemple : vous comparez une simulation sur la base de 19J facturés à 480€ = 9120. Vous détaillez ensuite les frais/ avantages comme : une mutuelle cadre, les tickets restaurants (seul la part patronale compte), le pass navigo, l’indemnité de télétravail.

Négocier le départ avec son ESN

Une fois la nouvelle mission trouvée, il va vous falloir négocier votre départ. Le mieux est d’abord de négocier en amont l’absence de préavis de départ en obtenant dans l’idéal un écrit (par exemple un compte rendu d’entretien avec validation). En effet, cela permet de basculer du statut simplement du jour au lendemain. Ne reste plus alors que faire confirmer la date à votre ESN pour qu’elle corresponde parfaitement à la date de la nouvelle mission. Pour récupérer le droit au chômage de votre expérience en ESN, il est important qu’il suive parfaitement avec le contrat de portage salarial informatique .

Les règles financières applicables à la métropole du Grand Paris

La métropole du Grand Paris et ses onze établissements publics territoriaux, qui ont vu le jour le 1er janvier 2016, ont adopté leur premier budget courant avril. Au-delà des tâtonnements inhérents à tout changement de périmètre, l’exercice a mis en lumière plusieurs difficultés de taille induites par l’application des textes en vigueur.

Une neutralisation imparfaite

Le cadre fixé par la loi NOTRe du 7 août 2015 et par l’ordonnance du 10 décembre 2015 précisant les règles fiscales et financières applicables à la MGP reposait sur une neutralisation de l’ensemble des transferts de ressources et de charges opérés sur le nouveau territoire intercommunal.

À ce titre, les EPT bénéficient de deux reversements :

  • l’un en provenance des communes, destiné à compenser la restitution des impôts ménages perçus jusqu’en 2015 par les EPCI préexistants : le fonds de compensation des charges territoriales (FCCT) ;
  • l’autre en provenance de la métropole et visant notamment à neutraliser le transfert de la DGF des ex-EPCI : la dotation d’équilibre.

Le FCCT repose sur les produits de taxe d’habitation et de taxes foncières

http://www.lagazettedescommunes.com/451270/les-regles-financieres-applicables-a-la-metropole-du-grand-paris/

La région Ile-de-France, présidée par Valérie Pécresse (Les Républicain), a adopté jeudi la suppression du financement de logements « très sociaux » dans les communes qui en ont déjà beaucoup, une mesure contre laquelle a voté l’opposition de la gauche.

AFP.

La région Ile-de-France, présidée par Valérie Pécresse (Les Républicain), a adopté jeudi la suppression du financement de logements « très sociaux » dans les communes qui en ont déjà beaucoup, une mesure contre laquelle a voté l’opposition de la gauche.

La mesure dite « dispositif anti-ghettos », a été adoptée par 134 voix pour (la majorité LR-UDI-MoDem et le FN), et 63 contre (PS, EELV, FG, Radicaux de gauche). Avec cette délibération, le Conseil régional va mettre fin au financement des logements sociaux pour les ménages plus modestes (PLAI, dit logements « très sociaux ») dans les communes qui ont déjà 30% de logements PLAI et PLUS (logements sociaux pour les classes moyennes modestes).

Sur 1.300 communes franciliennes, 90 d’entre elles concentrent aujourd’hui 66% du parc social, a souligné Geoffroy Didier, vice-président chargé du logement, estimant « urgent de ne pas empiler de la pauvreté sur la pauvreté », et assumant « de vouloir briser la logique infernale des ghettos ». « La région pérennisera le financement de l’aide au logement social et très social », a-t-il assuré, mais « nous voulons procéder à un rééquilibrage territorial ».

« Dispositif anti-pauvre », « politique ségrégationniste », « position idéologique et anti-sociale »: l’opposition de gauche a dénoncé vigoureusement ce dispositif, en réclamant notamment une contrepartie pour obliger les communes en retard en matière de construction de logements sociaux. La majorité a évoqué une mesure « courageuse » et « attendue par les Franciliens ». Le FN a salué « une intention louable », proposant même un bulletin d’adhésion à la présidente de région.

« Le Grand Paris n’est pas une notion géographique »

Le préfet de la région Île-de-France, Jean-François Carenco, était lundi 7 mars l’invité des matinales « Hub du Grand Paris ». Lors de cet événement co-organisé par « La Tribune » et la Fédération nationale des travaux publics, il est revenu sur sa vision du développement du Grand Paris, dont il est aujourd’hui l’un des acteurs les plus influents.

Qu’est-ce que le Grand Paris pour l’un de ses principaux concepteurs, le préfet de la région Île-de-France, Jean-François Carenco ? Chargé de coordonner les projets relatifs à la montée en puissance de l’agglomération, l’ancien directeur de cabinet de Jean-Louis Borloo au ministère de l’Emploi a détaillé sa vision du Grand Paris, ce lundi, lors d’un événement coorganisé par La Tribune et la Fédération nationale des travaux publics. Il espère ainsi que « d’ici trente ans, cohabiteront au sein du Grand Paris des édifices à la pointe de la modernité avec des petits cafés et des petits théâtres ». Et d’ajouter que, « s’il est bien expliqué, ce projet devrait rassembler ».

Conflit avec la région

Pourtant, force est de constater que le Grand Paris, dans sa forme actuelle, n’est pas encore accepté par tous. Il y a notamment des conflits concernant le périmètre de la métropole du Grand Paris (MGP), le volet institutionnel du Grand Paris, qui se limite aux départements de Paris et de la première couronne, et qui s’oppose donc au périmètre de la région Île-de-France, le « très Grand Paris », que certains auraient jugé plus adéquat.

La nouvelle présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, a notamment déclaré publiquement qu’il valait mieux abandonner le projet de métropole du Grand Paris pendant qu’il en était encore temps. Ce à quoi le préfet Carenco répond que la représentation nationale a voté la loi définissant le périmètre de la métropole à l’unanimité en commission mixte paritaire (CMP) de l’Assemblée nationale et du Sénat.

« Le Grand Paris n’appartient à personne »

Du reste, la question du périmètre n’est pas forcément la plus pertinente, selon le préfet. « Le Grand Paris n’est pas une notion géographique », explique-t-il. Et de justifier : « Le Grand Paris est une aventure qui s’étend sur l’aire urbaine de Paris. Certes, sa traduction politique ne reconnaît pas l’ensemble du champ du Grand Paris. Mais cela signifie aussi que le Grand Paris n’appartient à personne et c’est donc à l’État d’en impulser la dynamique ». Jean-François Carenco se veut par ailleurs pragmatique. « L’opposition entre l’État et les collectivités locales tient du conservatisme absolu. (…) Il n’y a aucune raison que l’État ne s’occupe pas de l’agglomération capitale. D’autant que les collectivités locales situées sur ce territoire sont parcellisées et n’ont pas l’habitude de s’entendre », constate-t-il.

« Londres est une ville qui exclut et qui ne construit plus ! »

La gouvernance de la métropole est, certes, encore à améliorer, mais force est de constater que le projet du Grand Paris est globalement lancé. Les premiers coups de pelle ont été donnés. Ainsi, en matière de construction de logements, « l’année 2016 sera encore meilleure que l’année 2015 », promet le préfet. Et, concernant la construction des lignes du Grand Paris Express, « la Société du Grand Paris (SGP) va dépenser 1,4 milliard d’euros cette année; et la RATP et la SNCF, 2 milliards d’euros », se réjouit le préfet.

De quoi poursuivre avec des forces nouvelles « la guerre féroce entre les métropoles internationales qui vise à déterminer là où l’on vit le mieux », note Jean-François Carenco. Mais ce n’est pas pour autant que le Grand Paris devra oublier les effets pervers qu’induit une politique de développement économique ouverte sur le monde, notamment en matière d’accroissement des inégalités. D’autant que d’autres métropoles, Londres en premier lieu, ont déjà fait cette erreur. « Je préfère Paris à Londres », assure Jean-François Carenco car « Londres est une ville qui exclut et qui ne construit plus ! », à l’inverse de Paris. Charge donc aux acteurs du Grand Paris de mêler aux mieux les objectifs économiques et sociaux.

Comment les gares du Grand Paris changent la donne

Des pans entiers de villes vont se trouver modifiés par le début des travaux. Rendant la concertation entre l’Etat et les élus encore plus nécessaire. Exemple à Créteil.

Du tracé au réel. Sept ans après les discours fondateurs sur le Grand Paris, les chantiers de construction des 68 gares du réseau de transports entrent enfin dans une phase active. Première construite, la ligne 15 sud comptera, le long de ses 33 kilomètres, 16 gares dans 22 communes. A Fort-d’Issy-Portes de Vanves, les travaux de génie civil démarrent en avril. Fin févier, Vitry a signé son permis de construire. Champs-sur-Marne a démarré ses travaux de déboisement. L’enjeu de ce « super métro » censé soulager le RER et accompagner la transformation métropolitaine de Paris ne se cantonne pas aux transports. Ces nouvelles gares et leurs terrains adjacents sont un puissant levier de transformation urbaine qui suscite des appétits. Matignon vient de lancer lundi un ­concours d’architecte international portant sur les quartiers de gares baptisé « les Hubs du Grand Paris », dont les lauréats se verront céder des terrains ou des droits à construire.

Créteil, terrain de jeu des architectes dans les années 60, sera-t-il sélectionné ? La Ville ambitionne en tous les cas de renouer avec son histoire.  « Il n’y a plus des centaines d’hectares à bâtir : là, on restructure, on comble les vides, mais certains pans de villes seront plus attractifs. Autour de la gare de l’Echat se trouve un quartier d’affaires un peu obsolète », explique le maire Laurent Cathala. La construction de la gare, accolée au métro et enserrée dans un tissus urbain dense a été confiée à l’agence ANMA (Nicolas Michelin). Parvis, lumière naturelle… L’objectif est de créer de nouvelles ­connexions et de requalifier le quartier. La gare sera surplombée par 200 logements étudiants, 120 logements en accession et 6.000 m2 de bureaux. Ces travaux seront confiés à un groupement (Nexity, Michel Guthmann architecte, 5 + 1AA et BASE).

Friche de l’hôpital Mondor

Chef d’orchestre de ces projets, la Société du Grand Paris (SGP) s’est vu confier par le législateur une compétence d’aménageur dans un rayon de 400 mètres autour des gares en sus des transports. L’objectif est double : limiter la spéculation immobilière et permettre à la SGP de rentabiliser ses travaux. Car son budget a beau être conséquent, le Grand Paris Express coûte cher, entre expropriations, démolitions, stockage des machines et des déblais. Rien que pour la ligne 15 sud, la SGP a dû racheter 33 hectares. En revendant des charges foncières une fois les gares construites et les voies posées, elle équilibre ses comptes. Sur 16 gares, 11 présentent un potentiel immobilier. A Créteil, elle réaménagera aussi un parking et une friche de 5 hectares rachetée à l’hôpital voisin, le centre Henri-Mondor. Un projet encore en réflexion, sur lequel élus et Etat travaillent de concert «  C’est le cas dans la plupart des villes. L’Etat ne dit pas ôte-toi de là que je m’y mette ! Le dialogue est permanent et les élus gardent un vrai pouvoir. En revanche, nous devons leur signifier certaines choses comme le fait qu’on ne peut pas bâtir que des quartiers d’affaires », explique Benoît Labat, le directeur des affaires territoriales de la SGP.

Les acteurs prolifèrent

La concertation est d’autant plus poussée que les acteurs prolifèrent : aménageurs municipaux, opérateurs de l’Etat (hérités de l’ère des villes nouvelles), promoteurs privés. Les aménageurs d’Etat ont la part belle, en particulier pour les opérations d’envergure car les élus préservent ainsi les finances des SEM municipales. «  Nous avons recours à des opérateurs divers, cela stimule la créativité », assure Laurent Cathala. Non loin de l’Echat, c’est donc un autre opérateur d’Etat qui a été choisi : Grand Paris aménagement (GPA). «  Dans un triangle enserré entre l’autoroute et la nationale, GPA va bâtir entre 1.400 et 1.800 logements et une école. C’est un enjeu technique difficile, le site étant très contraint par la présence de nombreux réseaux et d’anciennes carrières », explique Michel Bournat, le directeur territorial de GPA. Les deux opérateurs d’Etat disent ne pas se sentir en concurrence, et la municipalité garde la main. D’ici à quelques semaines, elle devra trancher. Accepter des immeubles plus hauts pour faire financer l’école par les promoteurs privés ou desserrer l’étau de la bourse municipale ? Sérieux dilemme. Pas sûr que toutes les villes aient autant le choix.

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/pme-regions/actualite-des-marches-publics/021718314676-comment-les-gares-du-grand-paris-changent-la-donne-1207502.php?w4tDG7PjrpDYOAMV.99